Conseils de lecture

Wyatt Jacob

Dargaud

16,50
Conseillé par (Libraire)
20 avril 2024

Une jeune sorcière vole 3 pièces dans une fontaine à vœux, il n'en faut pas plus pour qu'elle soit maudite. Pour briser la malédiction, elle devra réaliser les 3 vœux pour lesquels ces pièces avaient été déposés.

Avec Le Puits, Jake Wyatt et Choo proposent une jolie quête initiatique aux frontières de la BD et du manga.


Sonatine éditions

24,00
Conseillé par (Libraire)
20 avril 2024

Sale période pour Victor Landis, shérif dans une petite ville de Géorgie. C'est que son frère, avec qui il était brouillé depuis de longues années vient d'être retrouvé mort. Écrasé et ré-écrasé par une voiture qui plus est... Il semblerait donc bien que ce décès ne soit pas accidentel. Comme si cela ne suffisait pas, des corps d'adolescentes disparues sont retrouvés enterrés.

Se pourraient-ils que ces deux drames aient un lien entre eux ?

Pour le découvrir, Victor devra franchir les frontières de son comté et plus dangereux encore, affronter les évènements les plus douloureux de sa propre histoire.

On retrouve dans ce nouveau roman de R.J Ellory, tout ce que l'on aime chez cet auteur, depuis 2008 et la découverte de "Seul le Silence". Une vision personnelle des États-Unis et des gens qui la peuplent, un attachement à ses personnages, à leurs failles mais aussi à leurs capacités à les dépasser. Un sens aigu du suspense, et surtout un sens de la dramaturgie qui permet à l'auteur de s'affranchir des frontières du roman policier pour écrire d'émouvants drames humains.


Monsieur Toussaint Louverture

12,90
Conseillé par (Libraire)
20 avril 2024

Après la saga familiale teintée de fantastique (Blackwater) et le roman noir social (Les Aiguilles d'Or), cette nouvelle entrée dans la "Bibliothèque Michael McDowell amoureusement tissée par les éditions Monsieur Toussaint Louverture, nous offre un nouvel aperçu du talent de l'auteur.

Lorgnant franchement du côté des Penny Dreadfuls, ces romans populaires à tendance horrifique proposée aux Royaume-Uni au cours du XIXème siècle, ce roman voit s'opposer Katie, voyante dépourvue de tout sens moral, de l'autre et Philoméla, jeune femme vertueuse dont la seule ambition est de s'en sortir honnêtement dans la vie.

Le roman aurait pu s'appeler Philoméla tant on s'attache au personnage, son optimisme forcené et sa volonté à toute épreuve, mais en lui donnant le prénom de sa némésis, Michael McDowell souligne une fois de plus son intention de sonder le mal, la volonté d'en faire et les conséquences directes ou collatérales qui en découlent.

Les rebondissements sont nombreux, les voyages dans les États Unis également et l'intérêt de Michael McDowell pour la vengeance, déjà éprouvé dans les parutions précédentes reste intact.

450 pages durant lesquelles le lecteur se laisse balader par une plume toujours aussi aisée à passer de l'horreur à la comédie noire, du drame à la légèreté, de la violence au romantisme. 450 pages d'un drôle de conte macabre qui pourrait bien séduire les amateurs de Tim Burton.


20,00
Conseillé par (Libraire)
13 avril 2024

Un après midi de rangement suite à la mort d’une grande tante, un vieil article de journal caché sous des draps… Il n’en faut pas plus à la narratrice pour se souvenir de ce non-souvenir : celui du décès accidentel de son oncle et sa tante, cinq jours après leur mariage, un jour brumeux de janvier 1976.
De ce couple, de cet accident, de ce mariage, il n’y a aucune trace. Des conversations vite tues pendant l’enfance, des visages qui se détournent les yeux brillants… La narratrice ne les a jamais connus mais a toujours senti ce poids, celui du secret. Elle décide avec un de ses frères d’enquêter sur cette disparition, de comprendre ce qu’il s’est passé ce jour-là, tout en restant discrète vis-à-vis de sa famille. Un secret sur un secret…. La recherche est menée comme une enquête avec des recherches de lieux, de noms, de personnes. Le voile se lève peu à peu sur le drame, on comprend que d ‘autres personnes ont été touchés, que des lieux ont encore en mémoire cet accident. Et surtout, cette recherche fait (re)vivre ce couple … Un premier roman touchant sur le deuil, le silence qui parfois l’entoure, sur la brume et le brouillard qui parfois tombent en Bretagne, sur ces secrets de famille qui ressurgissent et nous font prendre conscience des chemins qu’on a choisi en pensant suivre uniquement son intuition. Un premier roman avec une écriture déjà maitrisé, un sens de l’image et des sensations déjà très présents.


7,80
Conseillé par (Libraire)
13 avril 2024

Jean François Beauchemin écrit sur les « vrais » gens. Les gens sans fioritures, qui n’ont pas grand-chose à faire des apparences et tout à faire avec une certaine idée du sens du mot « vivre ». Ici, il nous fait le récit de la vie d’un homme, de sa relation avec son frère, schizophrène, de son amour pour sa femme, son attachement à son chien, à tout ce qui fit de sa vie ce moment intime et si universel. L’écriture est fine, ciselée, tout est dans quelques mots, phrases : le souffle de la brise, l’agitation des feuilles, ce frère qui ne cesse de s’échapper à lui-même, les moments partagés, les émotions, ce rythme qui transcende l’histoire simple d’un homme qui a un frère schizophrène. Magnifique.